Pratiquée en Orient depuis des millénaires, la méditation, pour différentes raisons, intéresse de plus en plus notre monde moderne. On y trouve un moyen pour échapper aux tensions de la vie quotidienne, prendre de la distance, se re-découvrir.
Le mot méditation vient du latin « meditare », forme passive du verbe qui a pour sens : être placé au centre. Ce centre est notre propre essence.
Nous pensons trop souvent que bonheurs et souffrances viennent de circonstances extérieures. Continuellement affairés, d’une manière ou d’une autre, à réorganiser le monde : nous tentons d’écarter un peu de souffrance par ci, de rajouter un peu de bonheur par là, sans jamais atteindre le résultat souhaité.
Pas à pas, la pratique de la méditation, nous apprend à trouver en nous, ce que vainement nous cherchions à l’extérieur. Nous réalisons que bonheurs et souffrances ne dépendent pas fondamentalement des circonstances extérieures mais de l’esprit lui-même.
En s’asseyant, en s’asseyant à nouveau, en laissant toutes les choses aller, nous devenons plus conscients de notre propre centre. Nous nous ancrons de plus en plus en lui. Ce simple acte de s’asseoir absolument tranquillement en laissant les choses être a des effets à long terme. Ceux d’entre nous qui s’assoient tranquillement et sont « présents » à ce moment savent de quoi il s’agit.
Quelle que soit la circonstance, notre esprit devient de plus en plus clair quand nous sommes dans cet état de présence, de présence complète.
Une attitude d’esprit positive engendre le bonheur, une attitude négative produit de la souffrance.
L’esprit a un grand pouvoir de guérison.